Marché français du CBD : 5 faits étonnants à connaître !

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Une demande massive qui ne faiblit pas, une offre qui s’étend avec l’arrivée des acteurs de la grande distribution, une incertitude juridique latente… voici 5 faits étonnants à savoir sur le marché français du cannabidiol !

#1 Plus de 10 % de la population a déjà consommé du cannabidiol

C’est en tout cas ce qu’affirme l’Interprofession des métiers du chanvre (Interchanvre). Dans une étude relayée par le très sérieux média LSA Conso, on apprend que la France compte près de 7 millions de consommateurs réguliers ou occasionnels de produits contenant du cannabidiol.

Connu pour ses propriétés apaisantes, relaxantes, antalgiques et anti-inflammatoires, le CBD peut contribuer à améliorer le sommeil, à soulager les troubles de l’humeur et à réduire la douleur.

#2 Le nombre de magasins spécialisés s’est multiplié par 6 en deux ans

L’offre s’est naturellement étoffée pour répondre à la demande massive en produits à base de CBD. Ainsi, le nombre de magasins « bien-être » qui proposent du cannabidiol est passé de 400 en 2020 à plus de 2 500 en 2022, soit une croissance de plus de 600 % en moins de deux ans. L’offre est également complétée par des boutiques en ligne proposant un service de livraison à domicile comme Pro 4 You CBD.

Le premier trimestre de l’année 2022 a marqué un tournant majeur pour la filière avec l’entrée en piste des acteurs de la grande distribution. Monoprix a lancé les hostilités avec des « Espaces CBD » dans ses 250 magasins partout en France. L’enseigne sera très vite imitée par Carrefour puis E. Leclerc. Aujourd’hui, les consommateurs peuvent donc s’approvisionner auprès des magasins physiques, des boutiques en ligne et en grande surface de distribution.

En plus des conditionnements classiques comme les feuilles, les fleurs et l’huile de CBD, la substance est aujourd’hui proposée dans des formats originaux : desserts, boissons énergisantes, capsules, tisanes, chocolat, ingrédient d’assaisonnement, chewing gum et même en croquettes pour animaux domestiques.

#3 Le ministère de la Santé teste le CBD médical

En mars 2021, le ministère de la Santé et des Solidarités a annoncé le lancement d’une grande expérimentation scientifique pour évaluer le potentiel thérapeutique du cannabidiol dans 5 indications définies par l’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) :

  • Les neuropathies dites « réfractaires » ou « pharmaco-résistantes », notamment les épilepsies qui résistent aux traitements disponibles ;
  • Les symptômes rebelles en oncologie ;
  • La spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ;
  • La douleur réfractaire associée à certains cancers ;
  • En soins palliatifs.

Les résultats de cette étude qui concerne plus de 3 000 patients devraient commencer à être divulgués au deuxième trimestre de l’année 2023. Le CBD intégrera-t-il la pharmacopée ? Réponse dans un moins d’un an !

#4 La France produit près de 60 % du chanvre européen

L’Hexagone a toujours connu une activité chanvrière soutenue (légale ou illégale), avec un pic vers la fin du 19e siècle. D’ailleurs, le terme « Cannebière » signifie littéralement « Avenue des chanvriers » ! Aujourd’hui, la France produit près de 60 % du chanvre cultivé, matière première de laquelle est extrait le cannabidiol.

Avec près de 18 000 hectares de culture, la France devance de très loin l’Italie qui occupe la deuxième place avec 4 000 hectares et les Pays-Bas avec 3 833 hectares. L’abondance de la matière première permet aux grossistes et semi-grossistes de s’approvisionner toute l’année à des prix relativement compétitifs.

#5 Le CBD en proie à une incertitude juridique latente

C’est un fait : le marché français du CBD prospère et bat régulièrement ses propres records. Il reste en revanche en proie à une incertitude juridique qui menace sa pérennité. Le 30 décembre 2021, un arrêté ministériel avait en effet prononcé l’interdiction de la commercialisation des feuilles et fleurs de cannabidiol pur, suscitant la colère des professionnels de la filière.

Il faut rappeler que la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) ne considère pas le CBD comme une substance psychotrope. Par conséquent, toute interdiction à l’échelle nationale constituerait une violation de la libre-circulation des marchandises, un principe fondateur de l’Union Européenne. Toutefois, le 24 janvier 2022, le Conseil d’Etat a provisoirement suspendu l’arrêté ministériel. En somme, les produits contenant du cannabidiol à moins de 0,2 % de THC sont autorisés à la commercialisation… jusqu’à nouvel ordre.

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