L’avancée technologique de ces dernières décennies est allée de pair avec les attaques cybernétiques. Les concepteurs de solutions digitales qui ont pris la mesure du danger et des menaces que constituent ces attaques ont alors développé de nombreuses applications dans le domaine de la sécurité informatique.
Désormais, les données sont mieux protégées sans intervention humaine. Chose étonnante, les cas d’attaque de type cybercriminels sont toujours légion.
Le ransomware constitue l’une des menaces les plus pesantes pour les systèmes de sécurité informatique du monde.
Fonctionnement d’un ransomware
Encore appelé cryptolockers, rançongiciels ou cryptovirus, le ransomware est une attaque virale. Pour simplifier, le ransomware est un virus envoyé par des personnes malintentionnées en vue de prendre en otage des données.
Concrètement, grâce au virus, les bandes organisées de hackers cryptent une partie des fichiers présents sur l’appareil infecté, puis les rendent inaccessibles. Une rançon est ensuite demandée par le hacker avec la promesse que l’utilisateur récupérera ses données. Le plus souvent, la rançon doit être payée en bitcoin, car c’est une monnaie électronique qui est difficile à tracer.
L’avancée technologique a aussi eu un effet positif sur les ransomwares. Ils sont en perpétuelle mutation et deviennent de plus en plus complexes. Certains apparaissent en moitié dans des fichiers inoffensifs tels que les PDF ou les documents Word.
Une fois ouverts, ils complètent leurs programmes et lancent un algorithme de chiffrement sur l’ordinateur. Les principales cibles de cette attaque sont les images, les fichiers textes ou des PDF.
Par quel moyen peut-on être infecté ?
Il existe plusieurs moyens d’infection de ransomware. Les plus utilisés sont les messages ou les pièces jointes reçus par mail et les liens de téléchargement. Selon les concepteurs de la solution française de protection de la messagerie Altospam, les mails infectés peuvent venir d’un inconnu comme d’un proche dont la messagerie mail aurait été infectée.
Le plus souvent, les pièces jointes infectées viennent sous forme de facture et les messages sont des plus crédibles. Les sites web sont aussi une source de ransomware. Les sites utilisés pour piéger l’internaute sont ceux qu’il fréquente le plus. Une fois qu’il accède au site, il est redirigé pour mettre à jour une application ou un logiciel quelconque.
Dans ce cas, soit l’attaque est immédiate, soit elle se fait lentement. Les publicités affichées sur les sites web sont aussi un vecteur d’infection. Les cybercriminels y insèrent des codes malveillants. Les applications de messagerie telles que Facebook, WhatsApp peuvent aussi servir d’intermédiaire à une attaque cybercriminelle. Faire preuve de vigilance est de rigueur.
La suppression d’un ransomware est-elle possible ?
Aujourd’hui, il n’existe pas un moyen de lutte efficace à cent pour cent contre le ransomware. La restauration et le nettoyage des données sauvegardées sont nécessaires quand un poste est infecté.
Même si les hackers promettent une clé capable de décrypter les données volées en contrepartie d’une rançon, il n’est pas recommandé de payer. Les raisons sont simples. Il n’y a aucune garantie que les données vous seront restituées. De plus, une fois la rançon payée, vous pouvez être victime d’une énième attaque.
Comment lutter contre un ransomware ?
Dans le domaine de la sécurité informatique, un adage dit que c’est ce qui se trouve entre la chaise et le clavier d’un PC qui constitue la faille dans la sécurité. Bien qu’il n’existe pas encore un moyen de lutte infaillible contre les cyberattaques, il existe des méthodes capables de limiter les dégâts causés par ces derniers.
Lorsque vous subissez une attaque virtuelle, il faut en premier lieu informer vos collaborateurs afin d’aiguiser leur vigilance. Bien gérer sa messagerie mail et ne pas ouvrir des fichiers si vous ne connaissez pas l’expéditeur. Ensuite, l’utilisation d’un antivirus est à préconiser. Vous devez notamment suivre les conseils du programme. Cela vous protège autant que vos collaborateurs.
En effet, les antivirus savent reconnaître les rançongiciels grâce à une base de signature virale. Ils sont aussi en mesure d’identifier de potentielles menaces à l’aide d’une analyse comportementale des données. Toutefois, certains ransomwares utilisent les failles contenues dans des logiciels non à jour. Cela soulève la question des mises à jour. Vous devez veiller à mettre à jour régulièrement vos logiciels de protection contre les ransomwares.
Donc, plus vous êtes à jour, plus votre vulnérabilité diminue. La solution apportée par Altospam est des plus bienfaisantes autant pour une victime que pour ceux qui veulent se protéger d’une cyberattaque. Par ailleurs, les gestes à faire pour ne pas être victime d’un ransomware sont listés comme suit :
- Sensibiliser vos collaborateurs ;
- Avoir des mots de passe complexes ;
- Verrouiller votre session en cas d’absence ;
- Ne jamais ouvrir les pièces jointes terminées par : .pif, .bat, .com, .exe,… ;
- Mettre à jour tous vos systèmes ;
- Sauvegarder régulièrement vos données sur une source externe ;
- En cas d’infection : débranchez le poste infecté de votre réseau.
En définitive, quel que soit son type, un ransomware est très néfaste aussi bien pour un particulier que pour une entreprise. Cette menace doit être prise au sérieux. Les quelques règles sus-citées vous seront d’une grande aide pour faire face à ces attaques.