BTP : 3 conseils pour le travail en extérieur

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Maçons, couvreurs, constructeurs de routes, peintres… Les artisans du BTP peuvent être amenés à œuvrer en extérieur, peu importe la saison et donc la température extérieure.

Au-delà de la température extérieure, chaque chantier à son lot de risques contre lesquels l’ensemble des acteurs qui y interviennent doivent être protégés.

Chaussures de sécurité, vêtements de protection, il revient aux employeurs de prendre toutes les précautions afin de veiller à la sécurité de leurs employés.

Chantier en extérieur : les chaussures de sécurité normées sont à privilégier

Que les travaux s’effectuent en pleine canicule ou en hiver, les chaussures de sécurité normées constituent un incontournable de la garde-robe des professionnels du BTP.

Elles font partie de la grande famille des EPI (équipements de protection individuelle) visant à protéger les travailleurs des risques majeurs inhérents à leur environnement de travail.

Les chaussures de sécurité protègent plus exactement leurs pieds contre les risques thermiques (forte chaleur, grand froid…), électriques, mécaniques, chimiques, ou encore ceux liés aux actions de déplacement. Au-delà de leur aspect sécuritaire, elles apportent à leur porteur le confort dont il a besoin pour mener à bien ses missions.

Compte tenu de tout cela, ces EPI ne se choisissent pas au hasard et doivent être les plus adaptés possible. Question chaussures de sécurité, si vous désirez choisir le bon équipement pour vos pieds et pour ceux de vos salariés, vous pouvez vous faire accompagner par les services de santé au travail.

La sélection des EPI doit de surcroît se faire en concertation avec les différents utilisateurs. Pour cause, un certain nombre de paramètres doivent être pris en considération.

Optez pour les chaussures BTP normées EN ISO 20345
Optez pour les chaussures BTP normées EN ISO 20345

Optez pour les chaussures BTP normées EN ISO 20345

La présence de cette norme atteste le fait que ces équipements de protection sont conformes aux exigences fondamentales et réglementaires en termes de protection des pieds :

  • niveau de confort optimal,
  • innocuité,
  • résistance à l’abrasion,
  • présence d’un embout de protection qui résiste à un encrassement de 15 kN et un choc de 200 joules.

La norme EN ISO 20345 propose en outre différents degrés de protection (du plus basique au plus sécurisant) : SB, S1, S1P, S2, S3.

Professionnels du BTP : quels modèles EN ISO 20345 choisir ?

Pour les professionnels du BTP, les modèles S1P ou S3 sont préconisés. En plus de respecter les exigences fondamentales de la norme EN ISO 20345, ils sont munis d’une semelle intermédiaire anti-perforation (protégeant la plante des pieds contre les petits débris performants) et d’une semelle extérieure antidérapante. Les S1P SRC s’imposent pour les travaux extérieurs par beau temps.

Les S3 SRC (imperméables et résistants aux frottements) sont conçues pour les milieux humides. Les chaussures de sécurité pour chantier qui sont en plus normées HRO sont préconisées en cas de forte chaleur. Leur semelle extérieure a été conçue pour résister à une chaleur de contact pouvant aller jusqu’à 300 °C. Les chaussures BTP basses conviennent le mieux aux conducteurs d’engins et les modèles montants aux ouvriers.

Comment rester bien au chaud sur les chantiers en période de froid ?

Le Code du travail ne prévoit d’ailleurs aucun seuil de température maximum ou minimum au-delà duquel les travaux en extérieur sont légalement interdits. Pourtant, le climat dans l’Hexagone se révèle propice aussi bien au grand froid qu’aux épisodes caniculaires. En dessous de 5 °C, la vigilance s’impose, d’autant plus que la vague de froid peut être accentuée par l’humidité et le vent. Le froid engourdit les membres et provoque de surcroît des gelures, voire des hypothermies.

En hiver, il vaut mieux anticiper et se préparer à affronter les vagues de froid sur les chantiers. En ce qui concerne les vêtements de travail, il convient de miser sur la règle des trois couches.

La toute première couche, c’est-à-dire la couche de base qui sert de seconde peau, doit être respirante. En clair, elle doit favoriser l’évacuation de la transpiration, sécher rapidement tout en retenant la chaleur. On la préfère notamment en polyester.

Quant à la couche intermédiaire, elle doit être la plus isolante possible. On opte pour un vêtement ayant une capacité de ventilation optimale qui peut emmagasiner efficacement l’air et garder la chaleur corporelle.

La dernière couche, que l’on considère comme la couche de protection, doit être imperméable afin de faire rempart aux éléments naturels tels que le vent, la neige et la pluie. Les parkas de pluie, les manteaux coupe-vent et les vestes imperméables répondent exactement à ce critère.

En ce qui concerne les extrémités, on privilégie :

  • les bonnets en coton acrylique ou en laine,
  • les tours de cou, les gants d’hiver, les chaussettes (en monocouche ou en bicouche : chaussettes respirantes et chaussettes isolantes),
  • les chaussures de protection.

Tous les vêtements et accessoires que l’on choisira doivent être normés, techniques et performants. Ceux qui sont amenés à travailler à genoux doivent s’équiper de genouillères.

Comment se protéger de la chaleur sur les chantiers en saison estivale ?

Une forte chaleur engendre (à plus de 30 °C notamment) déshydratation, fatigue et coups de chaleurs parfois insupportables. Pour limiter les risques, surtout lorsque la température extérieure dépasse la barre des 30 °C, les professionnels BTP doivent porter des vêtements d’été à la fois légers et confortables.

On les préfère clairs puisque les couleurs sombres absorbent autant la chaleur. Ensuite, on n’oublie pas les casquettes que les employés doivent porter lorsqu’ils quittent leur casque de chantier pour ne pas attraper une insolation ou un coup de soleil. Coté casque, on ne doit choisir que les EPI normés et hautement qualitatifs.

Afin de réduire l’exposition à la chaleur, il faut accroître la fréquence des pauses, exercer pendant les heures les moins chaudes et limiter à leur strict nécessaire les efforts physiques. L’employeur doit aménager des zones d’ombre et des espaces de repos climatisés tout en mettant à disposition de ses ouvriers plusieurs fontaines à eau fraîche. Chaque acteur qui intervient sur le chantier doit veiller à bien s’hydrater, même s’il ne ressent pas la soif. Les jus de fruits, les eaux riches en sel et les boissons alcoolisées sont strictement à éviter. L’alimentation doit être à la fois saine, légère et équilibrée.

Lors des épisodes de canicule, toutes ces mesures doivent faire l’objet d’un renforcement et être accompagnées de formation et d’actions d’information.

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